Paysages 2013

Exposition collective estivale à Saint-Briac.

Les artistes de la Galerie des petits carreaux et quatre artistes résidant à Saint Briac ont été invités durant l'été 2013 à présenter leurs œuvres dans le cadre de l’exposition PAYSAGES organisée au Grand Vaupiard à partir du 3 août par Christine et Philippe Benadretti
Marcel Dinahet, artiste invité pour le festival Grand Ecart, à Saint Briac nous a fait le plaisir de nous prêter une vidéo, visible au sous sol.

AU REZ DE CHAUSSÉE :  Léa Bénétou, Pierre Budet, Arturo Duclos, Nikolas Fouré, Pierre Galopin,  Ron Haselden (sculpture de fil de pêche) Sharon Kivland,  Po Sim Sambath, John Timberlake,  Yves Trémorin,

AU SOUS SOL : Pooya Abbasian, Frédérique Bergeron, Just Jaeckin, Isabelle Jobard, Kris Séraphin Lange, Andres Vial
Et la vidéo de Marcel Dinahet : Exeter

DANS LE JARDIN : Jean Yves Brélivet, Joachim Monvoisin, Kris Séraphin Lange (photo)

Pooya Abbassian
Né en 1983 en Iran. Vit à Paris depuis 2010
Pooya Abbassian est un jeune artiste iranien qui vit en France. Il se définit comme un illustrateur et un graphiste. Son œuvre s’inspire à la fois de la tradition de la peinture iranienne et des réalités politiques contemporaines de son pays. Il a réalisé aussi plusieurs vidéos dont Nature Regulate sur une musique de Birdpen en 2011.
Dessin, 40x60cm, encre de chine, 2013

Léa Bénétou
Née en 1988. Vit et travaille à Paris
Léa Bénétou s’intéresse aux problématiques liées  à l’architecture. « L’espace de la ville et les promenades urbaines nourrissent mon imaginaire et organisent la composition de mes dessins où la ligne me sert de fil conducteur ».
Cabanes à carrelets, 170x100cm, encre de chine
Mines

Jean-Yves Brélivet
« L’animal est, dans l'oeuvre de Jean-Yves Brélivet, objet et sujet, apparaissant sous des traits qui oscillent entre réalisme et fantaisie, silencieux, mais, via son titre, porteur d'un message poétique et politique. Quelques mots sur le style Brélivet, reconnaissable entre tous, mélange joyeux de figures proches du dessin animé - lequel, après les fabulistes, a doté l'animal du langage - par les formes volontiers rondes et généreuses et les couleurs vives et scintillantes dues au travail minutieux de la résine et à de multiples couches de peinture ». Catherine Elkar,
Le paradis perdu
240x150x100 cm
Résine polyester, fibre de verre, bois.

Pierre Budet
Né en 1985. Vit et travaille à Saint Brieuc
L’univers artistique de Pierre Budet va de Joseph Beuys à Star Trek. « Mon travail se situe entre ces deux pôles, entre High et Low Brow. Pour briser les idoles, il faut les retourner, les déplacer, c’est ce à quoi
je m’emploie » Dans ses dessins, il invente des personnages ou des mises en scène qui convoquent autant  l’histoire de l’art que la BD ou les séries télévisées.
Terra Incognito
crayon de couleur sur papier, 70x110cm, 2013

Combo
Combo Culture Kidnapper s’inscrit dans le mouvement du street art. Ses oeuvres, que nous pouvons rencontrer au détour d’une rue à Los Angeles ou Paris, sont la plupart du temps des tirages marouflés au mur constitués de collages mêlés à des images d’actualités et éléments provenant de dessins animés ou de jeux vidéos. Sélectionnés pour leur identification immédiate, les différents éléments qui composent ces images sont surtout caractérisés par leur incongruité de rapprochement. Sur une photo officielle, les membres du G8 arborent les masques des frères Rapetou, Ben Laden porte un masque de Jerry la souris ou bien encore une couverture du Vogue Chine nous présente des mannequins dont la tête est remplacée par le faciès d’Hello Kitty.
Ce pillage et cette réappropriation des images omniprésentes nous invitent sans nul doute à la réflexion sur le statut de ce que l’on voit, des stéréotypes de lecture que l’on nous apprend à déceler dans les images pour les catégoriser.
Bob l’éponge
collage marouflé sur toile 100x80cm
Man vs Wild
collage marouflé sur toile, 50x50cm

Marcel Dinahet
Né en 1943, Vit et travaille à Rennes
« L'idée de la frontière et de l'interface, qui est au cœur de la sculpture, s'élargissant à présent à la dimension géographique et politique, constitue à la fois le pivot, le sujet, le site et la matière de la plupart des vidéos récentes de l'artiste, qu'elles soient tournées au Pays Basque, en Russie, à Taiwan ou sur la côte atlantique. »Jean-Marc Huitorel
Exeter
vidéo couleur, son, 2’06, 2011

Arturo Duclos
Né en 1959, Santiago du Chili
L’œuvre de Arturo Duclos s’est toujours orientée vers une expérimentation, une recherche d’ordre symbolique. Il utilise des images et des symboles des grandes idéologies contemporaines comme le marxisme ou le christianisme qu’il décontextualise afin de faire douter de leur légitimité.
Ses œuvres ont été montrées dans de nombreuses expositions internationales.
Botella
acrylique sur bois.  51 x 61 cm - 2002

Pierre Galopin
Né en 1984 à Cherbourg
Vit et travaille à Rennes
Diplômé de l’École des Beaux Arts de Rennes, Pierre Galopin produit des peintures caractérisées par une économie de moyens, qu’il s’agisse de la composition, de la couleur, de l’outil ou du geste. « Peindre une toile d'une façon logique et automatique sur toute sa surface » est l’idée principale qui sous-tend son travail.
Il abandonne les pigments pour utiliser des vernis dont il exploite les qualités physiques, transparence et souplesse. L’effet de surface produit, contraction ou répulsion aléatoire des formes, est fonction de la qualité du vernis, de l’outil, du geste mais surtout de l’interaction difficilement prévisible de ces différents éléments. Sans titre (Répulsion) fait partie de ces expérimentations où la réaction chimique produit une multitude de gouttes serrées qui occupent toute la surface de la toile. Celle-ci, de tonalité ocre, semble proche du monochrome. Cependant, le léger relief du vernis, sa transparence qui capte la lumière en opposition au support mat  de la toile provoquent une vibration irisée dont la perception est sans cesse renouvelée. Une possible réponse à la question formulée par l’artiste : « Comment constituer une surface peinte simplement ? »
Sans titre
vernis, 80x80cm

Ron Haselden
Né en 1944. Vit et travaille à Plouër-sur-Rance et à Londres
Ron Haselden est un des plus importants sculpteurs in situ de Grande Bretagne. Sa carrière s'étend sur six décennies. Dès le début  il a considérablement remis en question l'orthodoxie de la sculpture britannique post-Victorienne. Le point de départ de sa pratique est le déplacement du socle vers le paysage comme lieu d'exposition. Avec ce déplacement, il fait dériver l'œuvre loin de son environnement habituel pour recentrer sa signification en relation avec les hasards du contexte. La structure et l'espace sont les traits caractéristiques de sa pratique, ce sont les sujets qu'il explore constamment en exploitant au maximum les qualités du matériau qu'il utilise dans ses œuvres.
Sea Grasses
sculpture in situ. fil de pêche, collection particulière
Short walks, 02/10/2008
photographie numérique, 99/100

Isabelle Jobard
Artiste autodidacte, enseignante, comédienne, puis scénographe, Isabelle Jobard se consacre à son art depuis bientôt 30 ans, en  développant un travail plastique  personnel, singulier  et vivant.
Rimages/mirages
images petit format présentées sur fond blanc, le tout, 30/40cm, 2013
Impression numérique sur papier beaux art et retouche: tracé gouache, adhésif et gommettes, punaises.
La lessive
Posters impression offset, tirage 50 exemplaires, 60/80cm, 2000

Sharon Kivland
« Je suis une artiste et écrivaine travaillant à Londres et en France.
Reader in Fine Art à l'Université de Sheffield Hallam, je suis également chercheur associée du Centre d'Analyse et de Recherche freudiennes  à Londres. J'ai eu de nombreuses expositions en Europe et en Amérique du Nord. J'ai publié, entre autres, Un cas d'hystérie (Book Works, Londres, 1999). Filigrane Editions a publié le petit livre Le bonheur des femmes, un travail qui a commencé dans les rayons de parfumerie des grands magasins de Paris, où je me suis retirée après avoir marché dans les rues en quête de Marx et Freud, dans l'ombre de Lacan. Ma pratique est d'un raffinement stupide, prise au piège dans les archives, les bibliothèques, les arcades, au carrefour de l'action politique publique et de la subjectivité privée »
Reisen I
2011
Chaque année Sigmund Freud partait en vacances avec son frère, Alexander
six photographies argentiques, pièces uniques

Joachim Monvoisin
Né en 1987. Vit et travaille à Rennes
« Joachim aime se promener dans son enfance. Capable de pratiquer
plusieurs médias, il passe du dessin à la vidéo, de la sculpture à la
peinture selon la confiture (. . .)
Chez lui la poésie s’invite et le rire se limite au sourire, signe de
complicité » Jean-Yves Brélivet.
Boomerangs
sculpture en marbre
Feu de camp
ciment - 2013

Po Sim Sambath
Po Sim Sambath travaille sur les rapports entre propriété et paysage. Elle interroge les limites naturelles et les limites arbitraires qui façonnent nos environnements, et s'intéresse aux franges où se côtoient le domestique et le sauvage.
Sans titre #1, Série La Commune
Tirage lambda, 120x80.
Sans titre #7, Série La Commune
Tirage lambda, 100x66.
Sans titre #17, Série Night Shift
Tirage lambda, 100x66.

John Timberlake
Vit et travaille à Londres
« Ma démarche se situe dans la tradition des « pictorialistes ». Elle inclut principalement des photos, des peintures, et des dessins. Depuis mon plus jeune âge, je me passionne pour le paysage, dans sa conception la plus large, et ça reste pour moi un constant sujet de réflexion. Je me propose ici d’enraciner mes thèmes de prédilection dans les détails infimes, parfois comiques ou dérisoires, des matériaux sur lesquels j’ai choisi de travailler… »
Googgle Paintings
Huile sur papier, 2007-2009

Yves Trémorin
Après des études supérieures de mathématiques en analyse numérique, il se consacre à la photographie. Ses principaux axes de travail sont : les mises en scène dans un dispositif paramétré de manière rigoureuse, l’utilisation du médium photographique dans sa spécificité propre, le travail sur ses proches et son environnement, la vision intime en gros plan. Il est un des représentants les plus importants de la scène photographique française et expose régulièrement en France et à l’étranger
NeonBoy
En 2007 Yves Trémorin réalise un ensemble de photographies numériques de format 90 x 136 appelé NeonBoy. Il poursuit dans cette série ses recherches formelles photographiques dans le genre corps/paysage, genre qui pour lui est spécifiquement lié au médium depuis son invention. Le paysage décrit avec des parties du corps de son fils Ael et un tube de néon, lui a été inspiré par les étendues des grèves de la baie du Mont Saint Michel.

Andres Vial
Andres Vial est un jeune artiste chilien qui s’intéresse aux problématiques de l’identité et du territoire
Utopia lugar comun
Beautiful landscapes
Installation, technique mixte - 2012

Les artistes de Saint Briac

Frédérique Bergeron
Artiste multiculturelle
Travail autour de l'empreinte et de la trace. Tenter de garder le fil sur les traces du corps, de l’arbre, de la couture, sur la blessure, qui marquent. Il s'agit de recoudre, de réparer, de suturer afin que la nature reprenne sa place, son origine à partir de laquelle la reconstruction se fait. Dans ce projet, le paysage japonais est le lien au plus proche de la nature, le lien universel dans la durée et la reconstruction. Faire durer. Créer un chemin. Accepter la blessure. Entrevoir l'avenir. Comprendre l'intime.
photo, fil, tirage papier 10x15, format restreint qui incite le spectateur à se rapprocher

Just Jaeckin
« Mon travail de sculpteur, cinéaste et photographe était basé sur la réflexion et l’imaginaire. En fermant les yeux je projetais mes idées qui se construisaient dans ma tête. Il ne me restait plus alors qu’à les réaliser. Reprendre après 40 ans u crayon pour seulement « dessiner » fut un acte plein d’appréhension- ce fut un bonheur, stupéfait de n’avoir pas trop perdu de ces années d’études. J’ai retrouvé ce geste, ce toucher du crayon sur le papier, ce geste précis et fluide qui suit votre regard. Il va falloir le réapprivoiser, le redompter, mais il ne m’a pas désarçonné et m’a laissé le droit d’avoir une chance de redessiner »
Le Moulin
dessin et dessin colorié  40x30cm, texte manuscrit

Makiko
Photographe
Née à Tokyo, Japon.
Elle observe l'ambiguité qui s'accroche aux photos et aux films. Ce qu'aucun langage ne peut décrire mais qui parle de soi. Un paysage de sentiments qui se refuse à être nommé par un mot.
www.makiko.photographe.free.fr
Silence
tirages numériques réalisés à partir d’une photo argentique sur papier travaillé à la main, pièces uniques, 28x24cm, 30x24cm
Sans titre
12x12cm, photo numérique, épreuve d’artiste

Kris Séraphin Lange
Libanaise d'éducation, Egyptienne de naissance et Française de culture elle choisit Paris pour y vivre et y travailler.
Son parcours est à données multiples, cependant toujours centré sur l'image.
Graphiste pour la presse, elle collabore avec les magazines Vogue, Beaux- Arts avant de se tourner plus particulièrement vers la photographie. Elle travaille en commande pour de nombreux magazines Français tels que Psychologie, Paris-Match, Studio , mais aussi avec la presse étrangère, Black and white en Australie, Noun au Liban...
En 1996 Elle fait sa première exposition photo intitulée VISION FEMININ, à Paris.
« Née sous le double signe de l'eau, j'ai toujours eux une forte attirance pour cet élément qui représente symboliquement le monde de l'inconscient, et des émotions pour moi »
Sans titre
2,27m x 1,50m. Duratrans, tirage unique
On the road
jet d’encre sur papier baryté, contrecollé sur alu, épreuve d’artiste