UN NOUVEL ESPACE ÉPHÉMÈRE POUR LA GALERIE DES PETITS CARREAUX !
Celle-ci met en résonance des œuvres graphiques traditionnelles et numériques pour l’un et photographiques pour l’autre, depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui.
Les deux artistes ont déjà collaboré, en duo à Paris et dans des expositions collectives organisées par la galerie à Saint-Briac. Ils ont eu envie de confronter leurs travaux une nouvelle fois dans une exposition où un devenir du dessin se révèle par de nouvelles manières d’expérimenter les potentialités du tracé pour l’un et d’interroger la matière du réel pour l’autre.
Vincent Victor Jouffe
est né à Dinan en 1968, il vit et travaille à Saint-Méloir-des-Bois, dans les Côtes-d'-Armor.Après des études aux départements de dessin et de gravure aux beaux-arts de Paris et à l'université Paris 8, Vincent Victor Jouffe s'installe en 1994 dans une ancienne ferme : La Ville es Bret. À partir de cette situation de retour au pays natal, il entreprend de constituer un corpus de photographies et de films, en parallèle d'une pratique de dessin autonome. s'y trouvent articulés plusieurs paramètres : théorique, historique, social mais également biographique. Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections publiques dont le musée français de la photographie, le Frac Bretagne, l’école nationale supérieure des beaux-arts. Œuvres visibles sur www.ddab.org/jouffe
Visuel : Cheval Primitif, 2022 dessin numérique sur papier Fine Art 30x40cm
Yves Trémorin
est né à Rennes en 1959. Après des études supérieures de mathématiques en analyse numérique, il décide de se consacre à la photographie.Dès le début des années 1980, avec les premières photographies qu’il réalise de sa compagne Monique ou avec l’ensemble « Cette femme-là » il pose ses principaux axes de travail. Avec une précision d’entomologiste dressant une collection d’objets d’étude, Yves Trémorin développe depuis les années 1980 une œuvre rigoureuse dans ses procédures et ses procédés, utilisant le médium photographique dans sa spécificité propre, isolant ses sujets sur un mode fragmentaire. Mis en scène dans un dispositif paramétré, extraits de tout indice contextuel, spatial ou temporel, affranchis de toute anecdote, ils deviennent, dans ses images d’un extrême dépouillement, autant d’emblèmes, de figures mythologiques ou d’objets symboliques. Œuvres visibles sur www.ddab.org/TREMORIN
Visuel : série Vegetal, 1999, Cibachrome sur aluminium, encadré 1mx1m